141° Sick

Et je vois ta petite gueule veule et porcine, j'voudrais te bouffer les tripes tandis qu'il te ravage. Et dans ta tête le sang bouillone, tu ne vois plus, tu ne sens plus, c'est le silence, la mort. Les jambes autour de son torse, tu t'ouvres comme un livre, catin sans honneur, tu ne repestes plus rien ni personne pas même ta pauvre existence de merde. Et le plaisir t'emporte, remonte le long de ton corps, bouffée d'air chaud qui te fais imploser. Et soudain tu te rapelles qu'il ne fait que te baiser. C'est triste, oh si triste que t'en as la gerbe, que tu voudrais en crever.  Je rigole à la face du monde et je me jette du haut de la falaise avec plaisir, je m'éclate au sol, un sourire dans une marre de sang et l'échos qui renvoie mon éclat de rire. Si drôle d'en finir.
Une veine bas sur ta tempe, doucement, tout doucement. Un tourbillon de fumée, encore et encore, tu n'es pas redescendue mais tu sais que tu n'es pas allongée au pied de la falaise mais juste sur ton putain de trottoir. Relevée, debout sur tes talons aiguilles détruits, ton décolleté mal remis, tu remontes la rue en roulant du cul comme la pute que tu es. Encore une voiture qui s'arrête, et tu es repartie, encore.